Hygiène et santé

Les dispositions relatives à l’Hygiène à la Santé et à la Sécurité au Travail

Base réglementaire

Organisation de la santé et à la sécurité au travail, au sein des services déconcentrés, des établissements publics, écoles et instituts :
https://www.education.gouv.fr/media/95356/download 

Le Directeur Général, Jérôme ROUILLAUX en tant que « chef de service » est responsable de la sécurité  de l’ensemble des personnels de l’établissement.

Le chef de service doit :

  • Organiser la surveillance médicale des agents
  • Assurer un rôle d’alerte sur les risques professionnels
  • Informer les partenaires sur les risques professionnels de leurs personnels (plans de prévention)
  • Favoriser l’accès aux formations SST

Rôle des acteurs de la prévention : decret_du_28_mai_1982_relatif_hygiene_sante_securite_travail (notamment les articles 4-1 et 4-2)

  • Le/la médecin du travail :Il/elle assure le suivi médical réglementaire des agents : une visite tous les 5 ans ou une visite tous les 2 ans dans le cadre du suivi médical renforcé. Chaque site dispose d’un médecin du travail  qui réserve un certain nombre de rendez-vous par mois pour les personnels des sites. Les référents RH de chaque site assurent le lien entre l’établissement et les médecins du travail.
  • Les agents qui sont les acteurs de leur propre sécurité et de celle de leurs collègues
  • L’inspectrice Générale de l’Education Nationale, des Sports et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Madame DEMONCHEAUX-RAGGIRI
  • L’assistant ( e) sociale ( e) : A ce jour, l’établissement ne dispose pas d’un( e)  assistant ( e) social ( e )  référent ( e)
  • Les membres du Comité d’Hygiène-Santé-Sécurité au Travail et notamment les représentants des personnels et les gestionnaires de sites qui participent aux  groupes de travail issus du CHSCT, à l’évaluation des risques professionnels et au  plan d’actions de prévention de l’établissement.

Respect du règlement intérieur de l’établissement

Tout agent prend connaissance du règlement intérieur de l’établissement et s’engage à le respecter sans réserve.  La partie Hygiène-Santé-Sécurité au Travail du règlement intérieur est commune à l’ensemble de l’établissement et s’applique à l’ensemble des personnels et des usagers. Dans la mesure où chacun est responsable de sa propre sécurité mais également de celles des autres, tout agent qui constate un manquement au respect des règles d’Hygiène-santé-sécurité au travail de la part de l’un (e ) de ses collègues ou d’un usager de l’établissement est fondé à relever le manquement de la personne concernée. En cas de difficultés, un signalement peut-être effectué au travers du registre santé-sécurité au travail.

Toutes les informations et mises à jour en matière de Prévention en rapport avec l’Hygiène, la Santé et la Sécurité au travail sont disponibles ici :

http://intranet.creps-paca.sports.gouv.fr/category/prevention/

Le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP)

L’employeur transcrit et met à jour dans un document les résultats de l’évaluation des risques pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation comporte un inventaire des risques  identifiés pour chaque unité de travail de l’établissement. Chaque risque se voit attribuer un niveau et une urgence qui sont le produit de sa gravité et sa probabilité. Cette évaluation permet la réalisation du plan de prévention pour l’année N qui recense les actions à mener pour faire diminuer le niveau et l’urgence du risque.

La mise à jour du document est effectuée à minima une fois par an ainsi que lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions d’hygiène, de santé, de sécurité et les conditions de travail.

Chaque site de l’établissement d’un DUERP. Ils sont consultables sur l’intranet de l’établissement et auprès du conseiller de prévention.

La prévention des risques psychosociaux

Au dernier trimestre de l’année 2019, l’établissement a lancé une étude sur les risques psychosociaux et la qualité de vie au travail. Cette étude a consisté en un questionnaire diffusé  à l’ensemble des personnels et dont les résultats ont permis l’élaboration d’un plan d’actions sur la thématique. Ce plan d’actions, découpé en 4 axes, est piloté par des représentants des personnels et des membres de l’équipe de Direction. Toutes les informations sur cette thématique sont disponibles sur l’intranet de l’établissement.

La  procédure en cas d’accident du travail

Les accidents du travail peuvent être principalement de deux types : les accidents de service et les accidents de trajets

Pour être considéré comme accident  de service, celui-ci doit survenir sur le lieu de travail même ou sur un lieu assimilé (restauration, vestiaire, salle de pause) et pendant les heures de service.

L’agent fait constater les lésions par un médecin (certificat médical initial : volets 1 et 2 envoyés par le médecin à la caisse d’assurance maladie compétente, volet 3 conservé par l’agent, volet 4 envoyé à l’employeur si arrêt de travail). Dans le même temps, l’agent déclare au plus vite  l’accident au service RH du CREPS Provence-Alpes-Côte d’Azur ou  à son N+1  ou au référent  RH de proximité.

La procédure est la même pour les accidents de trajet. Une déclaration d’accident de trajet nécessite de fournir :

  • les témoignages des éventuels témoins,
  • la déclaration d’accident de trajet à son employeur ;
  • une copie de son emploi du temps (ou attestation du supérieur hiérarchique) ;
  • le  volet 4 du certificat médical établi par le médecin en cas d’arrêt de travail. En outre, l’agent devra fournir :

•          un plan sur lequel le lieu de l’accident sera situé par rapport à son domicile et lieu de travail. Sur ce plan, l’itinéraire suivi devra être indiqué en totalité. L’itinéraire pourra comporter plusieurs sections : par exemple, première section, le trajet à pied entre le lieu de travail et la station de transport en commun, deuxième section, le trajet en métro, troisième section, le trajet entre la station et le domicile.

•          si l’accident de trajet a lieu pendant la pause méridienne, vous préciserez le lieu de restauration ou bien le lieu d’où vous reveniez.

Les Equipements de Protection Individuelle (EPI)

Les mesures d’élimination du danger et de protection collective sont à envisager en premier lieu. Les EPI ne doivent être qu’utilisés qu’en complément en lien avec l’évaluation des risques transcrite dans le DUERP.

Un EPI est un dispositif ou un moyen  destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la  protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sécurité ainsi que sa santé. Les EPI sont classées en 3 catégories, selon la catégorie du risque concerné.

Les EPI (Chaussures de sécurité, lunettes de protection, casques anti-bruit, gants, visières, bouchons d’oreilles etc…) sont fournis gratuitement par l’employeur qui en assure le bon fonctionnement, l’entretien et la conformité. Il s’assure aussi que les équipements sont effectivement utilisés.  Les agents sont associés aux des équipements de protection individuelle, notamment lors de l’expression des besoins annuels.

Lors de la remise des EPI, (l’agent rempli, avec son chef d’équipe, un document qui décrit les types d’EPI mis à disposition. Au travers de ce document l’agent reconnaît avoir pris connaissance des mesures de sécurité à appliquer et s’engage à porter et utiliser les équipements dans le cadre de son activité et de manière conforme à leur utilisation.

Les agents ont également des obligations en termes de santé et de sécurité au travail :

  • Porter les EPI à disposition de manière conforme à leur utilisation ;
  •  Prendre soin de sa sécurité et de sa santé en fonction de ses possibilité et de sa formation ainsi que celles des personnes concernées par ses actes ;
  • S’assurer du bon état de son équipement avant chaque usage ;
  • Respecter les consignes de sécurité et d’utilisation ;
  • Alerter l’employeur de toute situation de travail présentant  un risque de danger grave et/ou imminent  et de toute défectuosité des systèmes de protection ;

Les formations obligatoires (art. L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail)

L’établissement apporte une attention particulière au suivi des formations obligatoires. Celles-ci peuvent être divisées en deux groupes :

  • La formation générale à la Santé et Sécurité au Travail propre à l’établissement permet la prise de connaissance de règles générales relatives à la sécurité au sein de l’établissement
  • Les habilitations techniques : Les plus connues sont les suivantes :
  •  habilitations relatives à la conduite d’engins (les certificats d’aptitudes à la conduite en sécurité (CACES));
  • différents niveaux d’habilitations électriques.
  • Habilitations relatives au travail en hauteur
  • Habilitations relatives à l’utilisation de produits phytosanitaires

Les différents registres (notamment l’article 3-2 du décret  du_28_mai_1982_relatif_hygiene_sante_securite_travail)

  • Le registre Santé-Sécurité au Travail :

Un registre de Sécurité et Santé au Travail est disponible à l’accueil sur le site d’Aix et chez les gestionnaires sur les sites d’Antibes et de Boulouris. Y est consignée  toute observation et suggestion relative à la prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail ainsi que tout ce qui détériore les conditions de travail. L’assistant de prévention vise ce registre chaque jour.

En cas de signalement, l’assistant, le conseiller de prévention et les services concernés se concerteront pour apporter la réponse la plus adéquate à la situation. L’émetteur du signalement sera destinataire d’un courrier provenant du conseiller de prévention qui exposera les mesures prises. Les signalements, ainsi que les mesures correctrices apportées sont présentés à chaque CHSCT.

  • Le registre des dangers graves et imminents

Ce registre  particulier est situé – au secrétariat de direction (1er étage de la Bastide) – Chez le gestionnaire (Antibes-Boulouris)

Un danger grave est « un danger susceptible de produire un accident ou une maladie entraînant la mort ou paraissant devoir entraîner une incapacité permanente ou temporaire prolongée ». Le gestionnaire et/ou le représentant du CHSCT doit indiquer lors du signalement :

– Le(s) poste de travail concerné (s)

– La nature et la cause du danger

– Le(s) nom(s) du (des) personnels exposé(s)

· Passer par le représentant du CHSCT et/ou le gestionnaire pour enregistrement.

· Ce registre sera obligatoirement visé par le directeur pour suite à donner (enquête).

· Une synthèse en est présentée à chaque CHSCT (information sur les nouveaux signalements. )

Plan des points de rassemblement/défibrillateurs/trousses de secours

Les dispositifs d’écoute d’alerte

  • Pour les personnels de l’éducation nationale :

un dispositif d’écoute et de soutien psychologique 24h/24, 7j/7 : 0805 500 005

  • Pour les personnels régionaux :
  • accès direct à un psychologue professionnel et indépendant, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Numéro de contact :  0801 825 032 (appel gratuit)

Les psychologues sont également disponiblespour des échanges et un soutien par tchat, mail ou visio-entretien sur le site :

www.stimulus-care-services.com.

avec un même identifiant pour tous les agents de la Région : RegSUD21

et un même mot de passe : scs-RegSUD21 avant d’être personnalisé.